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décembre 17, 2006

*Survenu hier soir, lorsque j'étais au vestiaire et qu'exceptionnellement j'étais seule à le faire*

Lui: Chalut!
Moi : Salut! (avec un sourire polie d'une fille qui espère que le gars soul devant elle va lui donner du bourboire)
Lui: T'aurais pas ça toé... dla poudre? (dis très faiblement et d'une manière incompréhensible)
Moi: S'cuse j'ai pas entendu, pourriez-vous répéter?
Lui: (s'approchant de moi, allant jusqu'à s'accoter sur le comptoir, répète sa question d'une manière un peu plus compréhensible) T'aurais pas un peu d'poudre pour moé?
Moi: (commençant à comprendre en regardant le gars s'approcher que je ne suis pas à veille d'être débarassé de lui) Non!
Lui: (Avec une moue triste qui essaie de faire pitié) Méchaaaannte...
Moi: ....
Lui : (S'approche encore plus, mais est arrêté par le comptoir) T'es belle...
Moi : (contente qu'un comptoir nous sépare, lui fait un sourire et retourne à ma lecture, en espérant qu'il comprenne que j'técoeurer)
Lui : (me fixe et dis des chose incompréhensible. À l'occasion je tente un réponse espérant que ça le fasse partir, mais c'est peine perdu, il reste là à dire n'importe quoi. Ce manège dure depuis une dizaine de minute au moins, lorsque enfin quelqu'un se pointe pour prendre quelque chose dans son manteau)
Moi: (Heureuse comme ça se peut pas, espérant que durant le temps que je suis occupé le gars se décide de partir, prend tout mon temps pour trouver le manteau et le rapporte à l'autre gars) Tenez Monsieur!
L'autre gars: Ah! Je fais juste de prendre quelque chose dedans je te le redonne.
Moi: ok! (Dans ma tête : prenez tout votre temps, le fatigant à vos côté semble bien déterminé à rester)
L'autre gars: Tiens j'ai fini! Merci!
Moi : De rien ! (Va ramener le manteau et retourne m'asseoir, désespérée)
Lui: Oups! J'pense que j'ai fait quelque chose de pas correct!
Moi: (Me demandant où je peux bien prendre toute cette patience) Ah oui? quoi?
Lui: J'iai dit qu'iavait pas d'affaire à venir te déranger juste pour ça!
Moi: Ben la! Je suis payé pour ça! C'est normal qu'il vienne me demander son manteau
Lui : (continu à argumenter, accentu son discours de "T'es belle", "t'es toute p'tite", "t'es belle". Je lui répond de temps en temps. Ceci dure entre 5 à 10 minutes)
Moi: (cherchant désespérérément un moyen de le faire partir. Quelqu'un que je connais passe derrière, me demande derrière son dos, en ne parlant qu'avec ses lèvres (c-à-d qu'aucun son ne sort de sa bouche) s'il m'énerve. Je lui fais signe que oui. Elle s'approche et parle au gars. Essaie de le faire partir. Puis elle dit :" attend minute, j'vas aller chercher Sébass!". Elle part.)
Lui: (avec un mouvement de tête) Qu'est-ce qu'à vient faire ici elle?
Moi: ....
Lui: Recommence à me parler de manière incompréhensible durant encore environ 5 minutes)
Quelqu'un d'autre survenu de nulle part, disons "mon sauveur": Hey salut toé! J'te cherchais!
Lui: Hey salut! (Parle un peu à son ami puis se tourne vers moi, mais continuant de parler à son ami alias "mon sauveur") Regarde la! elle a des beaux yeux en?
Mon sauveur: (Riant, apparemment ce n'est pas la première fois qu'il sauve quelqu'un de ce fatigant) oui, en effet
Lui: (s'adressant à moi) Lui aussi il a des beaux yeux en?
Moi : (me demandant soudainement s'ils ne vont pas rester là, hésite un peu puis répond finalement) oui
Lui : (se retourne, mon sauveur aussi, puis ils se parlent, mais ils restent tout de même accotté sur le comptoir)
Moi: (Heureuse qu'il ne me parle plus, ayant hâte que les deux gars partent, me disant que "Mon sauveur" est vraiment beau, dommage que ce ne soit pas lui qui soit venu en premier)
* Lui et mon sauveur partent finalement après que mon sauveur ait convaincu lui d'aller faire autre chose*
Lui: (se retourne vers moi et me dit) Bye! fais attention à toi là! T'es belle!
Moi: Bye! (attends qu'ils soient partis) Enfin!!! (puis je suis retourner à mon livre, tout en me disant que ça ferait une histoire pas pire à mettre sur mon blogue)

décembre 07, 2006

Histoire collante

Mon cours fini, enfin c'est la récré. Je descends vers ma case pour y rejoindre des ami(e)s qui y sont probablement déjà. Tout comme je descend la dernière marche et que j'arrive pour tourner à ma rangée de case, j'entend un de ces cris de mort presque alarmant. Mais je reconnais vite la voie d'une de mes amis, puis celle d'un autre qui s'esclaffe. Un sourire découragé s'accroche à mes lèvre. Je tourne finalement le coin tout en essayant de deviner ce que je vais bien y trouver, avec Marie on peut s'attendre à tout. Mais, dans tous les scénarios inimaginables que j'avais pu me faire dans ces quelques secondes, pas un fut à la hauteur de ce que je vis en tournant le coin. Marie était là, entre les rangé de case, au milieu de tous, répétant sans cesse "oh non! oh non!". Elle tenait un sac dans ses mains, je bassai les yeux pour regarder ce qui pouvait bien y avoir de si terrible (avec Marie, l'incident le plus idiot, peut sembler être une catastrophe), mais c'est à côté du sac que mes yeux se déposèrent, le sol était emplie de colle, je me demandai presque comment j'avais pu ne pas le voir. Je regardai Marie avec un air incrédule, puis elle ouvrit le sac qu'elle tenait dans ses mains afin que je puisse voir dedans, il devait y avoir 3 cm d'épais de colle. Son pont (travail plate et ridicule que l'on a à faire pour l'école) était enduit de colle. Je m'esclaffai et devant son regard désapointé, je pris la sage décision d'essayer de la rassurer, de lui dire que ce n'était pas si grave, qu'à part un peu ses pantalons, le gilet qu'elle portait, le sol et le fameux sac qui contenait la colle, presque rien n'était salli. Après tout, il ne s'aggissait que de l'uniforme. Mais elle me dit d'un ton quasi larmoyant, que le sac était à son frère, qu'il avait fait un beau dessin dessus. C'était le plus beau de ses dessins, il lui avait prêté le sac avec difficulté ayant peur qu'elle ne l'abime. Je la regardai désespéré, ayant compris qu'elle comptait bien ne pas jeter le sac. J'essayai de la convaincre que son sac était une perte totale, que son frère comprendrait, mais rien n'y fit, elle décida donc de remettre le sac dans sa case... Ce qui fit qu'il y eut encore plus de colle dans la case. Nous fîmes sécher son pont dans un coin du corridor, répendant la colle un peu partout sur le passage. Puis c'est en rigolant tous (sauf Marie évidemment) que nous sommes parti de là. Tout le reste de la journée la colle resta là, nous obligeant à ne sourtout pas oublier de lancer un commentaire mesquin à chaque fois que nous passions près. Malheureusement, ce matin la colle avait disparu. Bah anyway, nous n'avons pas besoin d'un aide-mémoire pour se rappeler cet incident. ah oui! et pour ceux qui se le demande, elle a fini par ramener le sac chez elle, et a entrepris la lourde tâche de le nettoyer... J'espère que son frère a apprécier au moins:P


PS: Je dois une fière chandelle à Audrey pour m'avoir aidé à enrichir mon vocabulaire devant le manque d'adjectif dont mon texte faisait preuve. En effet celle-ci a réussi avec deux adjectifs bien placés et bien choisis à embellir cette histoire. Ils s'agit de "désapointé" et "larmoyant". Merci Audrey!

novembre 09, 2006

Livre intéressant!

J'ai commencé à lire Quand j'étais soldate de Valérie Zenatti. je n'ai que 42 pages de lues mais j'aime bien. Au tout début du livre, avant que l'histoire ne commence. Il y a cette citation : "On raconte sa vie pour mieux taire ses secrets". C'est signé M.H., Je ne sais pas qui c'est, mais j'aime bien cette citation. Je trouve que ça "fit" avec un blog tel que le mien. Peut-être que ça répondra à ceux qui se pose des questions quant à l'utilité d'un blog comme celui-ci où l'on n'y trouve pas de photos.

Toujours dans le livre de Valérie Zenatti, l'auteur écrit dans un passage du livre : "Soyez les meilleurs ou les plus nuls, mais ne soyez jamais bêtement moyens". J'aime bien cette façon de penser, quoi que je ne sois pas vraiment d'accord. Je préfère encore être dans la moyenne, qu'être nul... quoi que je ne suis pas sûr de ça non plus... Ça porte à réflexion...