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avril 17, 2008

Dans le local de psycho, 5 minutes avant que le cours commence.

Lui : Eille, tu viens-tu de Nicolet ?
Elle : Oui, pourquoi ?
Lui : Tu restais près des terrains de tennis ?
Elle : Oui, ma mère reste là ?
Lui : Attends (Il se penche et prends quelque chose dans son sac. Il montre une photo à la fille.)
Lui : Ce serait pas toi ?
Elle : En ?? Mais oui ! Qu'est-ce que je fais là ? (Elle le regarde d'un oeil intrigué et surpris, l'air de se demander si elle se souvient l'avoir déjà vu.)
Lui : Tu me disais de quoi. J'ai regarder dans mes vieilles photos et j'ai trouvé celle-là. J'ai demandé à ma mère qui c'était sur la photo et elle m'a dit que c'était une fille qui habitait près des terrains de tennis. Sinon, je ne me souviens vraiment de cette photo.
Elle : (Encore sous l'effet de la surprise, le regarde) Je ne me souviens vraiment pas de t'avoir déjà vu...

avril 16, 2008

Citations provenant de "Le fou d'Omar"

" Aucun livre ne donne, une fois pour toutes et pour toujours, le sens de la vie comme cadeau impérissable. Pas plus à celui qui l'a écrit qu'à celui qui l'a lu. Un livre peut aider momentannément à y voir plus clair, mais une fois le livre refermé, tout s'estompe. Avec le temps, les émotions, les sentiments, la prise de conscience, la saisie de l'univers, tout se volatilise. On revient presque à zéro. [...] Peut-être qu'à mon insu ces écrivains ont eu sur moi une influence à long terme et très tamisée, comme disait Jean-Paul Sartre. Alors, quand un de mes lecteurs me dit : " Je viens de finir votre livre et je suis bouleversé", je souris parce que je sais que ça lui passera [...]. "

" C'est à ce moment que j'ai senti le sens profond du malheur, de l'injustice divine, de l'irréparable. J'ai senti que la vie ne valait pas la peine de tant d'efforts puisque, à n'importe quel moment et sans qu'on s'y attende, chacun de nous peut être englouti de cette manière et se retrouver à plat ventre, loque humaine"

" Être original, c'est peut-être juste être à l'origine de sa propre vie. Pas à la remorque des autres, pas suiveux, comme on dit par chez nous. [...] De tout temps, il y a eu des originaux et des suiveux, mais, ce que je ne sais pas, c'est ce qui fait qu'on choisisse une talle plutôt qu'une autre... Est-ce qu'on choisit vraiment ?"

" Qu'est-ce qui pour chacun de nous est inévitable ? a demandé un grand sage hindou à ses élèves. Depuis une quinzaine d'années, je pose cette question à droite et à gauche, quand ça adonne, et, sur les centaines de réponses que j'ai eues, une seule était la bonne : le bonheur"

" Et quelle est la grande merveille ?... Chaque jour la mort frappe autour de nous, et nous vivons comme des vivants immortels. Voilà la grande merveille."
"Le fou d'omar" d'Abla Farhoud.

Un livre que je viens de terminer qui est vraiment bon et méritait que j'en parle.

C'est l'histoire d'une famille libanaise venu se réfugié à Montréal. L'aîné devient fou, et on voit à travers quatre personnes différentes (Le fou, son frère, son père et le voisin) comment ils vivent tout cela. On voit à quel point la maladie de un les touche tous les uns comme les autres. C'est super bien conté. C'est touchant. Une sitation du résumé à l'endo du livre : "Abla Farhoud plonge au coeur des être pour en révéler les failles secrètes, les blessures jamais guéries et l'immense solitude à laquelle chaque indijvidu tente d'échapper dans sa quête d'identité et sa recherche du bonheur." Tout ça à partir du thème de la maladie mentale et de l'aliénation qu'elle entraîne chez le reste de la famille. Ce livre est vraiment fantastique.