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décembre 15, 2009

Qu’est-ce que la philosophie?

J'ai eu à répondre à cette question pour un de mes cours, voici ma réponse. Donc ce qu'est la philo à mes yeux et en quelle est son utilité.

Il m’est difficile de donner une définition de la philosophie comme il m’est demandé ici. Chaque fois que je tente une définition, j’ai l’impression de lui imposer des barrières et des limites; alors que ce que j’apprécie de cette discipline, c’est sa capacité à s’étendre à une multitude de domaines. Philosopher c’est s’étonner, c’est vouloir chercher plus loin que la simple apparence, c’est se questionner sur ce qui nous entoure, c’est prendre le temps de s’arrêter pour raisonner, c’est d’avoir un esprit critique face à la tonne d’informations qui nous est chaque jour projetée. C’est chacun de ces éléments et plus encore. La philosophie ne cherchera pas comme en religion, par exemple, à dicter un mode et des règles de vie. Elle permet de diriger sa pensée et d’être en mesure d’utiliser sa raison et de réfléchir à résoudre un problème plus efficacement. Elle m’apprend à prendre du recul pour voir un problème dans son ensemble avant de le résoudre. Et, lorsqu’on demande à un philosophe de résoudre un problème plus simple, il y arrivera plus facilement et plus rapidement que tout autre, à la manière du mathématicien qui bûche sur un problème mathématique complexe sans le résoudre, mais qui résoudra le problème plus simple qu’un autre lui aura demandé de faire pour l’aider. Le plaisir de la philosophie, quant à lui, ne réside pas toujours dans le fait de trouver une réponse à chaque questionnement, mais dans celui d’en chercher une. C’est en cela qu’elle se distingue des sciences, puisque le but de toute science est de trouver, alors que philosopher c’est chercher. Certes, en cherchant on finira par trouver, mais il en découle un aspect qui me semble important, soit que la philosophie est plus libre. On peut vraiment s’intéresser à tout ce qui porte à l’étonnement et ce qui inspire une réflexion, de même qu’on peut suivre le chemin que l’on veut dans cette réflexion, sitôt qu’elle se veut vraiment être réflexion, donc user de raison. La philosophie se définit peut-être par cette liberté après tout.

novembre 05, 2009

L'enfant de Noé - Eric-Emmanuel Schmitt

Je viens de terminer ce livre, j'avais décidé de me faire plaisir alors je suis allée l'acheter cet après-midi, et bien il est déjà terminé, c'est dire comme il est bon ! Et j'aurais presque envie de le relire.
Rapidement, l'histoire se passe en Belgique pendant la second guerre mondiale. Joseph, un enfant juif de 7 ans, nous raconte son histoire, l'histoire d'un enfant naïf qui ne sait même pas ce que c'est que d'être juif, mis à part que ça l'oblige à se cacher. Il se lie d'amitié avec le Père Pons qui le cache, ainsi que d'autres enfant, il y trouvera là un autre ami Rudy.

Comme toujours on ne se trompe pas avec Eric-Emmanuel Schmitt. Le livre tour à tour est drôle, touchant, émouvant, porte à réflexion.
Vraiment excellent :)

(Et en fait j'ai acheté le livre, alors si vous le voulez, je peux vous le prêter, le temps que vous le lisiez)

Et je termine sur deux citations du livre :

« Si tu ne respectes que la vérité, alors tu ne respecteras pas grand-chose. 2+2=4, voilà ce qui sera l’unique objet de ton respect. A part ça, tu vas affronter des éléments incertains : les sentiments, les normes, les valeurs, les choix, autant de constructions fragiles et fluctuantes. Rien de mathématique. Le respect ne s’adresse pas à ce qui est certifié mais à ce qui est proposé. »

« La religion juive insiste sur le respect, la chrétienne sur l’amour. Or, je m’interroge : le respect n’est-il pas plus fondamental que l’amour ? Et plus réalisable aussi…[…] Cependant l’amour peut-il être un devoir ? Peut-on commander à son cœur ? Je ne le crois pas.[…] Je peux respecter ceux que je n’aime pas ou ceux qui m’indiffère. Mais les aimer ? D’ailleurs ai-je autant besoin de les aimer si je les respecte ? C’est difficile, l’amour, on ne peut ni le provoquer, ne le contrôler, ni le contraindre à durer. Alors que le respect… »

octobre 29, 2009

Bribe de vie d'inconnu

"Lorsque son père est mort, il est venu me voir, il en a pleuré une shot sur mon épaule, puis il m'a regardé dans les yeux et m'a dit : "J'ai besoin d'un père, tu veux-tu être mon père adoptif ?" Donc c'est ça. Je suis son père."

octobre 23, 2009

Double failed !

Ils ont mis de nouvelles décorations dans les toilettes du vestiaire des femmes au curling, le problème c'est qu'ils ont laissé les prix après les décorations. Les filles et moi ne pouvons pas supporter cela, et on voit bien que le temps passe et que les prix restent sur les décorations. Je prends donc l'initiative d'enlever tout ça afin que ce soit plus beau.
Les décorations sont sur le murs des lavabos, en haut du miroir, en haut d'un néon.

J'ai accroché le néon qui n'était pas très stable et est donc tombée, en millions de petits morceaux tout en ne manquant pas de faire un bruit épouvantable !
Et je n'ai pas réussi à enlever le prix -_-'

Ouais, c'est bien ce que je disais : Double Failed !

(Depuis ils ont mis un nouveau néon, mais n'ont même pas enlevé les prix au passage :/ )

octobre 14, 2009

J'ai décidé de redonner vie à ce blog.

J'ai pourtant pas grand chose à vous conter il me semble. Ma vie ressemble à : Cours de philo, curling, relax, niaise sur internet, relax, philo, curling, et ainsi de suite. Pas grand chose d'intéressant. Je pourrais toujours vous entretenir de philo, mais hum, je veux pas en faire un blog sur mes réflexions philosophiques non plus.

Tout de même, petite parenthèse sur mon cours d'esthétique d'aujourd'hui où on a vu Danto et la vision de l'art au vingtième siècle (ou quelque chose qui ressemblait à ça), la question était celle de tenter de définir l'oeuvre d'art. (Vous pouvez arrêter de lire ici si cela ne vous intéresse pas, c'est un peu lourd et ça manque de clarté) On a vu Danto (évidemment) et quelques uns qui l'ont précédés. Tous semblaient prendre pour acquis que l'oeuvre d'art était oeuvre d'art par le lien existant entre l'artiste, par l'oeuvre, et le spectateur. Il fallait considérer l'intention, l'époque, et je sais plus trop quoi de l'auteur, et aussi considérer l'appréciation de l'oeuvre par ses pairs, pour être oeuvre d'art, l'oeuvre devait être reconnue oeuvre d'art par les spectateurs.
Je ne suis pas d'accord, j'ai passé le cours à me demander pourquoi les spectateurs devaient entrer en considération. Ça m'a rappeler la nuit blanche à parler de ça avec Daniel et Vincent; je défendais d'abord l'idée qu'il ne fallait pas tenir compte que de l'artiste que le spectateur avait son mot à dire; à force d'argumentation, j'avais adhéré à l'idée de Daniel et Vincent, voulant qu'il fallait voir du côté de l'artiste seulement. Et bien, ce cours m'a convaincu que si on voulait une définition et une méthode pour rechercher ce qu'est une oeuvre d'art, il fallait la chercher du côté de l'artiste seulement, sans tenir compte du spectateur.
L'oeuvre d'art sera créé et existera qu'il y est spectateur ou non, le spectateur ne peut exister s'il n'y a pas d'oeuvre. L'artiste créera même s'il n'y a personne pour regarder ses oeuvres et il créera même si tout le monde ne considère pas ses oeuvres comme étant de l'art. L'artiste répond à un besoin en créant. L'oeuvre d'art est l'oeuvre qui a été créé pour répondre à un besoin.
Les philosophes sont souvent spectateurs, mon avis est que lorsqu'ils s'intéressent à l'art, ils se placent toujours du côté spectateur et que très rarement du côté créateur. J'arrive difficilement à comprendre comment on peut placer autant d'importance dans le spectateur si on est un artiste.
Souvent, on aimerait pouvoir inclure toutes les oeuvres qu'on aime dans la définition de l'oeuvre d'art, c'est difficile de rester objectif avec cela en tête.

Bon, je vous aurai entretenu de philosophie finalement, en plus j'ai l'impression de n'avoir vraiment pas été claire; j'ai pas envie de me relire, tant pis.

octobre 07, 2009

J'avais envie de poster ça, pcq ça faisait longtemps que je n'avais rien écrit et pcq moi j'avais quand même trouvé cela drôle. Donc, euh.. c'est ça

J'avais envie de poster ça, parce que ça faisait longtemps que je n'avais rien écrit et parce que moi j'avais quand même trouver ce moment drôle.

Au curling.

Roxe : "Eille j'ai hâte au premier tournoi junior, c'est le 5, c'est bientôt pareil !"
Myriam et Kayla : "Ouais, j'ai hâte aussi, me semble que j'ai hâte de voir les autres équipes puis de se mesurer"
Moi : "Ouais, j'ai hâte..."

Toujours moi : "Y'a du juvénile en même temps, ou c'est un tournoi juste junior ?"
Les filles : "Hi-do !!!"
Moi : "Je demandais juste comme ça !"
Les filles : "Pas pour Julianne (nom fictif) toujours ?"
Moi : "hum... "
Les filles : "Hi-do, tu me décourages !"

Moi : "Bon sinon, dans les équipes déjà inscrites, niveau junior, vous savez y'a qui ?"
Les filles : "Eille ! L'équipe de Renaud (nom fictif encore) est là !"
Moi : "Je demandais pas pour les gars..."
Les filles : "Ah, mais là hi-do !"

août 07, 2009

Le fin de semaine passé, je suis allée en Gaspésie avec Daniel, mon père et sa blonde pour faire de la randonné dans le parc dont j'ai oublié le nom, faire le mont Albert. On dormait dans un petit chalet plutôt rustique, mais qui avait tout de même deux étages; 1 lit double et 1 lit simple en bas et 1 lit simple en haut (c'était tout ce que le second étage contenait). Une lutte chaudement disputée entre Daniel et moi détermina l'occupant du lit d'en haut : Moi !

Fière de ma victoire, je montai immédiatement avec mes bagages et mon oreiller afin de "marquer mon territoire" et d'assurer mon bien. Daniel, un peu jaloux, mange bruyamment quelques sucreries pour bien me faire réaliser que si j'en veux, je devrai descendre. Qu'à cela ne tienne, je ne veux pas prendre ce risque, je m'arme donc d'une expression de pitié pour tenter de m'attirer ses faveurs afin qu'il me lance les gâteries tant convoitées. Évidemment, puisqu'il m'en veut toujours ma pitié ne le touche pas et il refuse catégoriquement.... Tout juste avant de se raviser et de déclarer avec l'air de l'homme qui voit venir l'heure de sa revanche et de son triomphe : "Attends, ne descend pas, je vais t'en donner!" Trop heureuse pour être méfiante, je reste étendue sur mon lit attendant qu'il me lance un gâteau, pendant ce temps Daniel se lève, ne prends pas de gâteau, approche de l'échelle permettant l'accès à l'étage suppérieur (c'est à ce moment que je comprends le plan diabolique de mon frère, mais il est déjà trop tard) et pousse cette-dernière (qui n'était pas cloué, mais seulement accotée) loin du plancher de l'étage; en d'autres mots : je ne peux plus descendre, je suis prisonnière de mon territoire difficilement gagné.

J'ai beau m'étirer, essayer avec mes pieds plutôt que mes mains (ayant ainsi une plus grande portée), l'échelle est inaccessible. La fierté décide de changer de côté et se lit maintenant sur le visage de celui qui fut le perdant seulement quelques minutes plus tôt, alors que le mien s'emplit de résignation. L'homme cruel tout en bas refuse de me rendre l'échelle et encore moins de me donner à manger. Je crains de devoir rester là encore longtemps.

Heureusement, encore quelques minutes plus tard, mon père et sa blonde entrent à leur tour et après s'être aussi moqués de ma situation, me rendent ma liberté.

On aime les biscuits chinois !

1er biscuit : Vous recherchez la perfection.
2ème biscuit : Vous recherchez la perfection.
3ème biscuit : Vous recherchez la perfection.
4ème biscuit : Peut-être devriez penser au changement ?

juillet 13, 2009

Juste un petit mot parce que ca commence a faire longtemps. Donc, le 10 je rencontrais du monde du jeu auquel je joue sur le net, on était 6 et on s'est promené dans paris. Des photos et même un vidéo (video pris à mon insu!) sont disponibles .
Dans la journée on a marche près des champs élysées, y'avait plusieurs gros magasins assez impressionnant.

Le 11 bien... Je me suis reposée, et j'ai été me promené dans paris mais c'est vraiment tout.

Le 12 je suis allée au Musée d'Orsay, à Notre-Dame et à la place des invalides.

et aujourd'hui à part me perdre entre mes différentes destinations, j'ai visité le musée d'art et d'histoire du judaisme, la conciergerie et le musee des egouts de paris. (Qui malgré l'odeur est vraiment intéressant).

J'avais prévu autre chose, mais j'ai manqué de temps.

Ce soir je suis allée faire un tour à un spectacle gratuit qu'il y avait pour la fête nationale qui est demain. Mais j'y suis pas resté longtemps. Les vrais festivité seront demain.


Bon voila pour la mise à jour.

Anecdotes pêle-mêle :

- Je sais pas si j'ai le look d'une parisienne la, mais on arrête pas de me demander le chemin. J'ai quand même pu répondre à une !

- Ils vendent de la bierre au Mc Do et tout est fait pour que tu restes longtemps. Les bancs et les chaises sont quand même confortables et il est écrit sur les verre de prendre notre temps ! De plus y'a le wifi gratuit. Ils vendent thé et café, de même que de petits gateaux ou desserts pour aller avec.

- Les nouvelles prises en France ont toutes un rebord pour une raison que je ne connais pas. Je ne le savais pas avant de partir et mon adapteur ne rentrait donc dans aucune des prises. Heureusement j'ai pu aller à la quincaillerie qui a coupé le rebord d'une nouvelle prise. Mais comme je m'en suis rendu compte samedi soir, que le dimanche les magasins sont fermés, bien je n'ai pu l'acheter qu'aujourd'hui, je n'ai donc de photos ni de hier, ni d'aujourd'hui (parce que la batterie rechargeait aujourd'hui).

- J'ai vu un Pizza Hut, et quelques subway, de même que des KFC (oui, oui, ils ont l'abréviation anglaise, allez savoir pourquoi).

- Paris est vraiment joli. :)

juillet 09, 2009

Contrairement a ce que je vous avais dit, je ne suis pas partie le 7 pour paris. Ric nous avait acheté des billets a sa mère et moi pour mardi. ON se rend donc a la gare mardi le 7, pour se rendre compte que... Ils sont pour le 8. On est donc revenu sur nos pas. SI on s'en etait rendu comte plus tot on aurait pu les echanger mais la il etait trop tard. Je me suis donc repose puis jai visiter un autre village d'aquitaine et un autre chateau. J'etais vrmt fache, surtout qu'on avait tous les 3 regarde les billets, sans voir l'erreur de dates dessus. Mais bon ca nous a permis de rire un peu de ric et de son cote lunatique.

Le lendemain on est donc parti pour paris. Je suis arrivee ici en fin d'apres-midi. Je me suis installe, la mere de ric m'a montrer les differents trucs a faire ds la maison et ou etait toutes les choses. Ensuite on est allee faire un tour de bateau-mouche sur la seine et on a montee la tour eiffel. On est revenu il etait rendu pres d'une heure du matin.

Ce matin, la mere de ric est repartie. Ensuite j'ai visite le louvre. je suis revenue manger et la je reviens tout juste du musee du cinema. Cetait vrmt chouette. J'ai adoré le musee du cinema, je suis resté super longtemps devant la presentation de petits courts-metrages datant du debut du cinema. Moi je trouvais ca assez comique. Par exemple dans un des films. Un monsieur est en chariot avec sa femme et est poursuivi par un policier, tout a coup il pogne le trottoir et exploxe, a l'ecran on ne voit que des fragment de chariot, le policier arrive et des morceau de l'explosion tombe par terre tout autour de lui, des morceaux du chariots, un bras, un corps a qui il manque un bras, etc. Et le film fini la dessus. Pleins de petites scenes comme ca. Malheureusement je pouvais pas amener mon kodak dans ce musee :(

juillet 06, 2009

salut !

donc le 4 on voulais aller ds les pyrenes, mais il pleuvait, puis cetait brumeux, alors on a traverse en espagne. Cetait vrmt chouette. En chemin jai visite des villages basques et landais. En espagne on est alle jusqua San Sebastian et on sest promene ds la ville. cetait bien, et jadorais entendre parler espagnol.
J'ai aussi visiter un chateau vrmt beau qui etait prive donc quon pouvait pas prendre de photo, mais jen ai quand meme pris ^^

le 5, donc hier, on a ete ds le perigor, jai visite un chateau medieval qui datait du XII au XIVe siecle il me semble... donc completement different du premier qui etait plus recent. et on sest promene ds une ville fortifie. Puis on a change de ville pour alle ds une qui etait reste presque telle quelle du temps medieval. Le soir on a mange du confit de canard, du foie gras de canard, et dautres bons trucs.... (ya que le foie gras qui etait pas tres bon, mais je vous en rapporte tout de meme.) Comme dessert yavait des macarons et des canolés, des petits gateau de la region, cetait bon aussi ^^ Et on a bu de la sangria achete en espagne, du rosée et du vin blanc !

Et aujourd'hui il pleuvait, on a donc pris ca relax et on est alle au cinema, on a regarde lere de glace 3. Puis en sortant il faisait beau, jai donc visité le chateau ou est né Montesquieu et ou il a vecu une parti de sa vie, cetait cool. Puis on sest promene ds les parc. J'ai malheureusement pas pu prendre de photos de ce chateau. Il etait aussi privé et cette fois yavait un guide, qui etait tjrs avec nous. Totalement impossible den prendre discretement comme javais fait au 1er.

Et je pars demain pour paris. Des amis a richard me prete leur maison en plein coeur de paris ! Je devrais etre super bien installe jai hate detre a paris ^^

(vincent jai pense te prendre du sable en espagne... Mais javais rien pour le transporter... J'ai donc pas de sable despagne... dsl ^^)

juillet 03, 2009

Hier, on a ete a st-émilion, ya pleins de vignobles et le village est super beau et remonte a lepoque medievale. Y'a des places ou ils vendent du vin partout et a chaque fois ils offrent aussi des degustations, qui sont gratuites, ils te font gouter 3 ou 4 vins, puis te demande tes appreciations, puis tu repars. Et il y en a vrmt gros, s.il te viendrait lidee de vouloir tous les faires, tu finirais bien mal la journee. Surtout avec la chaleur, les degustations se font tjrs au frais, alors ca va, tu bois ca passe bien, puis tu sors et la chaleur te rentre dedans et tout d'un t'es plus mal ^^
On a aussi visiter quelques caves a vins. C'est vrmt grand. Dur a imaginer tant quon a pas vu. Puis cest le fun a visiter pcq il a beau faire 35 dehors, dans la cave a vin, il fait frais (me souviens plus cetait combien, environ 15 p-e). Mais vrmt on voit des rangees de barils et des rangee de bouteilles de vins. cest cool.

le soir on sest promene ds bordeau.

et aujourd.hui j'ai passé la journee ds bordeau, on a fait le musée d'aquitaine qui retrace lhistoire de lhomme en aquitaine de la prehistoire a nos jours, cetait vrmt tres bien. Puis on sest promene ds bordeau jai pris quelques photos. cetait vrmt bien.

Ici je mange super bien, on mange chez la mere a richard, elle me fait des repas d'ici. a chaque repas il y a tjrs du pain sur la table. On mange quand meme bcp de charcuterie, avec la chaleur personne veut cuisiner.

juillet 01, 2009

salut !

alors auujourd'hui on a fait le bassin de jqi oubli/ le nom, je vous dirai. Yavait de belles plages bien chaude, il faisait beau, je me suis mis de la creme solaire, mais je suis quand meme tres rouge, ca commence dailleurs a me faire mal.

On a marche dans un petit sentier on a vu quelques oiseau, mais il faisait trop chaud yen avait pas beaucoup.

On a mange des glaces vraiment trop bonne !

Puis on a monte la dune du pila, cest environ 117m. mais cest vrmt epuisant ! pour monter dun cote tas des escalier cest facile, et en haut tas une super belle vue, et tu vois notamment une plage fantastique en bas alors on a couru jusqua leau en bas. Jetais avec ric et les 2 fils a sa soeur, et les jeunes ils sont descendu et sont remonte tout de suite, meme pas pris le temps de se saucer, je les trouvais fous, surtout que leau etait bonne et la plage super belle. Apres faut remonter ! Le sable est chaud, le soleil frappe fort, meme sil est 17hre, cest vraiment difficile, jai du marreter quelques fois en la remontant! vraiment, javais sous-estime la dune ! Le sable etait chaud mais je men foutais vraiment, me suis couche dessus pour reprendre des forces^^

Et je tai pris du sable tout en haut vincent, avant de partir a la course vers leau et de la remonter assez tranquillement, bien je lai perdu en remontant ! Jetais vrmt fache. Alors jai pris une seconde bouteille une fois descendu et je tai pris du sable den bas. il est pareil de toute facon, et javias pas la force de remonter la dune !

Je vous laisse, je vais aller soigner mes coups de soleil !

juin 30, 2009

Salut,
Alors il est presentement 19h35. Je suis arrivee il etait environ 13h le temps de prendre les bagages et tout. Ici il fait vraiment chaud, chaud et humide, mais on a un beau gros soleil. Je suis a Gradignan a quelques minutes de bordeaux.

On s est ensuite eloigne vers les campagnes, ya pleins de vignobles, et chaque vignoble a son chateau cest vraiment cool. Bon eux ils y sont habitue et rit de me voir trouver les vieilles ruines mal entretenues vraiment hot, mais vraiment jai adore.

Les maisons sont vraiment belles dans le coin, les toits sont d influence romaine, cest vraiment beau. Tadorerait voir ca maman, jai pris pleins de photos, je pensais a toi en regardant toutes les belles maisons. Je dors chez sa tante dans un petit village a environ 20 minutes, parce son appart est trop petit et quen plus avec la chaleur, je serai mieux la. Je sortirai prendre des photos tantot, ou demain matin. Jirai me promener dans le village, cest vraiment beau. Jai pas les fils du kodak en ce moment avec moi. Mais je vous metterai quelques photos prochainement.

Puisquon etait dans les vignobles on en a profite pour deguster quelques vins. Cetait du vin blanc, plus tard, quand on ira au St-Emilion ce sera du vin rouge.

Ce soir apres avoir mange on va aller se promener ds les parcs de bordeaux, puis on reviendra pas trop tard pour que je puisse dormir. Parce que je nai pas vraiment reussi a suivre mon plan initial qui etait de dormir dans lavion, bah jai dormi, mais pas assez.

sur ce je vais aller manger.

juin 24, 2009

Gatineau / ottawa avec Dan et Vince

On part donc le 23 en milieu d'après-midi avec comme objectif principal d'aller regarder bonjour brumaire en show à Gatineau.

Le show : AHAHA ! Vraiment, 4 fils ont brisés et ont dû être remplacé pendant que bonjour brumaire jouait. Les 5 membres du groupes n'avaient pas l'air tous là et avait plutôt l'air d'avoir déjà commencé à fêter et ce même si il n'était que 19h à leur prestation. Le guitariste tenait de peine et de misère debout et faussait sans cesse, après plusieurs notes manquées il s'arrêtait pour prendre une bonne gorgé de bière et se réessayait. Le nouveau bassiste était vraiment hot avec sa moustache. Bref, juste un gros LOL, une chance que ce n'était pas mon premier show d'eux, car je ne les aurais clairement pas autant aimé. Mais c'était bien pareil, on s'est fait bien du fun à rire de leur état avancé. Et on a parlé avec le guitariste après le show et son haleine était épouvantable.

Après on est resté un peu, mais c'était relativement plate, donc on est allé passer le reste de la St-Jean à.... Ottawa !
On a croisé un quêteux à qui c'était sa "birthday" et qui voulait de l'argent. Il nous jase ça, puis on lui dit qu'on a rien et on s'en va. Plus tard on arrête à banque pour retirer de l'Argent... Devinez qui on croise ? Et oui le même quêteux qui entre et nous rejase ça !

On a trouvé une bonne pizzeria pas cher !

Et on s'est promené et on est revenu à l'hôtel.
On a visité tous les étages.
On a glissé sur le rebord de fenêtre qui était large et glissant.
On a mangé de la glace.
On s'est amusé à sauter dans l'ascenseur.

Tout ça sans même avoir bu quoi que ce soit.

Le lendemain en quittant l'hôtel on arrête une seconde fois au troisième étage et glissons encore sur le rebord de fenêtre, après quoi on saute dans l'ascenseur.

En arrivant en bas tout le staff de l'hôtel riait de nous... Hum...

Mais n'empêche : L'hôtel valait le voyage.
Un bel hôtel en plus.

Ensuite on est retourné à Ottawa. On a visité le musée de la guerre... On y est entré à midi et demi et on en est ressorti vers 6h00.. Parce que le musée fermait... On a fait les 2 dernières salles en vitesse pour pouvoir tout voir. C'était vraiment cool ! J'avais pas amené mon kodak, ce qui est dommage parce qu'à pleins d'endroits on aurait pu prendre de drôles et belles photos.
Et on a donc passé une partie de la St-Jean à lire que Wolfe avait gagné la bataille des plaines. On a trouvé qu'on faisait d'excellent québécois ! ^^
Un des gars du musée nous a quand même souhaité bonne St-Jean !

mai 12, 2009

Une fille en revenant de la pause avec un verre de café presque vide : C'est tout ce qui me reste de mon café ! (dit-elle avec une moue à la fois boudeuse et amusée)
Ses amies : Quoi ? Mais là ?
Elle : Je l'ai renversé ! Quand je venais de l'acheter, j'allais lui mettre un couvercle... Et je sais pas comment, je l'ai renversé.
Ses amies : (Rire intense)
Elle : Fak là je vais voir la madame, et je lui dis que j'ai renversé mon café, en me disant qu'elle m'en redonnerait peut-être un autre. Elle me dit : "oh merci ! t'es super gentille" et me donne une guenille ! 0_0

Conclusion : Si vous renversez votre café à la caf., Laissez le là. ^^ N'espérez surtout pas en avoir un autre, on parle quand même de la caf. là ! ^^

mars 12, 2009

Voyage nocturne ou comment réveiller un dormeur.

Il est tard, on revient d'une partie de curling. Daniel conduit alors que je me suis endormie sur le siège passager. Tout à coup je me réveille en sursaut, puisque Dan a roulé sur le côté de l'autoroute (les trucs bosselés qui fond du bruit et qui font vibrer tout l'auto là !). Je me réveille donc offusqué et regarde Dan prête à lui dire d'un ton méchant : "T'es dont bien mauvais pour pas être capable de garder ta voie !". Celui-ci me devance tout sourire :" Je t'ai réveillé ?". Moi, gromelant : "Oui ! Je dormais ! Méchant !", et lui toujours riant et souriant : "Bin là ! C'était plate, moi aussi je voulais dormir tsé ! Mais je peux pas, donc toi non plus." Il se retourne et regarde la route fier de son argumentation, puis me voyant somnoler et hésiter à me rendormir, ajoute : "Pense-y même pas, tu réussiras pas." Toujours très fier de lui et souriant. -_-' J'ai donc fait le reste du trajet éveillée en le maudissant de m'empêcher de dormir !

février 18, 2009

Souvenir d'hiver

C'était la dernière journée de cours. En fait, elle venait de se terminer. Daniel et moi étions heureux et allions aux rivières acheter des cadeaux que nous devions donner le soir même. (Vive les achats de dernières minutes!) Daniel était particulièrement exalté devant le mois de congé qui s'ouvrait devant lui. Alors tout en marchant en direction de l'auto, nous nous amusions a frapper du bout du pied les boules de neige laissées là sur le trottoir. "Jeu" que je trouve toujours très amusant et qui consiste à pousser la boule de neige la plus longtemps possible pour voir si elle durera tout le trajet ou se brisera en chemin... Ou encore essayer de voler la boule de neige de la personne avec qui on marche.... Vous voyez le genre. Enfin bref, Daniel s'y mettait aussi. Nous en étions à essayer de pousser la boule le plus loin possible. Et Daniel, avec sa grande excitation dû à la fin des cours, donna un trop grand coup de pied qui fracassa la balle de neige en plusieurs morceaux, et puisqu'il parlait, ou même chantait, en même temps, la majeure partie des morceaux qui revollèrent suite au coup de pied, retomba dans sa bouche. Or, la balle de neige était de couleur brune avec des grains noirs dedans, peut-être traversée par un très mince filet de blanc (qui nous permettait de croire qu'il s'agissait bel et bien de neige).

AHAHA ! Si vous l'aviez vu recracher et pester contre l'hiver ! Ça valait le détour ! ^^

janvier 13, 2009

Ce texte a été écrit du 26 au 28 février 2008. (Je ne l'ai pas écrit sous un seul jet, vu la longueur du texte, vous comprendrez pourquoi.) Je le trouve beau et c'est un texte que j'adore pour le style d'écriture que j'y ai emprunté, pour la façon dont je l'ai écrit. Je trouve dommage que l'évènement que j'y conte m'empêche de vous le montrer. Je vois pas pourquoi il le devrait d'ailleurs. Alors je vous le montre. C'est vraiment un de mes textes que je préfère pour des tonnes de raisons.

Parce que j'ai envie d'écrire cela

Ça fera bientôt un an. Ça fera un an en mai pour vrai. Je ne sais même plus la date, j'ai jamais été forte dans les dates. À la fois une des plus belles et des plus horribles journées de ma vie. On dirait que mon cerveau a séparé la journée en deux d'ailleurs. Il a fallu que j'y pense longuement pour me rappeler que ces deux événements faisaient parti de la même journée. C'est peut-être mieux ainsi. J'ai eu tellement d'émotions cette journée là. Autant les séparer en deux lorsque j'y repense. Je n'ai pas encore été capable de conter ma vraie version des faits. En y mettant mes émotions, mes pensées, en m'investissant réellement dedans, en disant réellement tout ce qui m'a passé par la tête. Je l'ai conté pleins de fois. Mais c'était machinal, dire ce qui ce devait d'être dit pour qu'ils comprennent, sans y mettre trop d'émotions, faire juste le nécessaire. Je ne voulais pas replonger dans cette journée. Je ne voulais pas qu'ils sachent vraiment comment j'ai traverser ça. Je crois que certains auraient eu peur. Je crois qu'il aurait été beaucoup plus dur pour ma mère, et même pour mon père de passer par dessus si je leur avait dit ma vraie version des faits.
Mais aujourd'hui je suis prête à replonger dedans et à m'investir réellement. À dire ce que je pense réellement et non ce que je crois qu'ils veulent entendre. Je veux le faire, j'en ai besoins. J'y pense encore trop. Je dois tourner la page moi aussi.
Je ne sais pas par où commencer, je vais essayer de commencer au début. Désolé si ça vient tout croche. C'est que ça vient du coeur. Le coeur se fout de l'ordre des choses.
C'était une journée de cours. Elle était spéciale cette journée. Pas pour la journée elle-même, mais parce que le soir il devait y avoir quelque chose de spécial. C'était la présentation de notre film, mon film. On avait tellement travaillé dessus. J'avais hâte de le montrer à ma famille, mes amis et tous les autres. J'avais hâte qu'on me dise que ce que j'avais fait était bon. J'ai pas arrêter de penser à ce qui s'en venait. Je me disais sans cesse : "ce soir, 19h00". Je ressentais alors un mélange de peur et d'espoir, peut-être même de l'adrénaline et un certain stress, un bon stress.
J'étais à un de mes cours. J'aimerais vous dire les heures, quel cours c'était. Étions-nous le matin, le midi ou l'après-midi ? Je n'en sais rien, mon cerveau n'a rien retenu de tout ça. J'avais sûrement d'autre chose à penser. Mais disons, comme ça, que c'était le cours en revenant du dîner.
C'était mon cours d'art com. Celui dans le cadre duquel nous avions fait le film. Mon frère était avec moi dans ce cours. Le cours était commencé depuis un bon bout déjà. Soudainement quelqu'un parle dans le haut-parleur. C'est pour mon frère. La secrétaire l'appelle. Je me dis que ça doit être le directeur pour une de ces conneries qu'il a fait. Je ris un peu et le regarde sortir. Il a l'air de se demander ce qu'il a encore fait lui aussi. Quelques minutes plus tard il revient en classe. Il ne dit rien, va à son bureau, loin du mien cette journée-là, prend ses affaires et se prépare à s'en aller. Je le regarde faire et essaie de comprendre. Il a l'air de m'éviter, mais en sortant il n'a pas vraiment le choix de passer près de moi. Je lui demande clairement qu'est-ce qui se passe, où il va. Mais il ne répond rien. Non, il dit de quoi, mais ça n'a aucun sens, c'est n'importe quoi. Il ne semble pas vouloir me le dire, ou ne pas trop savoir lui non plus ce qui se passe. Je suis curieuse, j'aimerais savoir ce qui se passe. Je m'inquiète même un peu pour mon frère. Mais quelques minutes après, on m'appelle aussi. Je vais voir. J'arrive au bureau de la secrétaire. Il y a la psychologue de l'école, je la reconnais. Il y avait d'autres personnes aussi, mais c'est la seule dont je me souvienne. Elle me demande si je sais ce qui se passe. J'ai le goût de lui crier après, de lui dire que je ne sais pas, que je ne suis pas devin, que je veux savoir où est mon frère, que je veux savoir ce que je fais là dans le hall d'entrée à parler avec la psy de l'école alors que j'ai cours, mais je réponds doucement que je ne sais pas et j'attends qu'elle continue. Mon coeur bat fort, je n'ai aucune idée de ce qu'elle va dire, mais je sens que c'est important. Alors j'attends.
À partir de là je ne suis pas sûre de l'ordre des choses. Je vais essayer de faire de mon mieux, mais il y aura sûrement des erreurs.
Ça me semble une éternité, mais ça ne dure qu'une seconde. Elle me dit que ma soeur a trouvé une feuille. Une feuille que j'avais écrite et qui parlait de suicide. Elle avait eu peur et a contacté prévention suicide. Ma famille est là. Je dois aller aller dans le bureau de la psy. Elle doit me voir, puis après on verra.
Je retourne en classe chercher mes affaires. La psy doit sûrement m'accompagner à ce moment là. Je ne sais plus. Mais j'entre en classe et prend tous mes trucs les mets dans mon sac à dos. Je suis stressée, j'ai peur, je ne comprends rien. C'est ce qui domine le plus, l'incompréhension. Drée me demande si ça va et qu'est-ce qui se passe. Elle vient de voir mon frère et moi partir, elle doit s'en poser des questions elle aussi. Elle doit voir que je suis préoccupée. J'essaie de ne rien faire parraître. Je lui dit que ça va. Que ce serait long à expliquer, que je lui dirai tout plus tard. Je sors de la classe. Rejoins la psy à l'extérieur et marche vers son bureau. À ce moment, je crois, tout ça me dépasse tellement que j'en ai le goût de pleurer. Je sais que je ne pense pas au suicide. Je ne sais pas ce que ma soeur a trouvé, mais je sais que ça ne peut pas être quelque chose de récent. J'ai peut-être déjà pensé au suicide, mais ce qui est sûre c'est que ça fait longtemps. Que je n'ai pas le goût de parler de ça. Et surtout que je ne crois pas que cela ait déjà été sérieux. Pas assez pour qu'ils se dérangent tous et s'inquiètent aussi longtemps en tout cas! Mais j'y vais, je sais que je n'ai pas le choix. De toute façon, si je refuse d'y aller ils continueront de se faire des idées de me croire suicidaire. J'ai pas le choix d'y aller, d'embarquer dans leur "jeu" et d'essayer de leur faire comprendre que je ne pense pas au suicide, et que je suis sincère en le disant.
***
Je rentre dans le bureau. J'étais déjà passée devant, je n'avais jamais pensé que j'y entrerais un jour parce qu'on me croirait suicidaire. Je m'assoies sur un fauteuil rouge. Peut-être qu'on est sensé y être plus à l'aise et plus confortable, mais moi, je ne le suis pas. La psy me pose d'autres questions. Je tente de lui répondre du mieux que je peux. Je suis fatiguée, je suis déjà tannée de parler de cela. J'aimerais partir, aller loin. Je sens approcher le moment où je devrai faire face à ma famille et ça me fait peur. Pas que j'aie de quoi à me reprocher, mais j'imagine déjà leur réaction et je n'ai pas le goût de voir cela. J'imagine ma mère en larmes me dire qu'elle m'aime, n'arrivant pas à dire autre chose que cela, Karine ne trouvant pas les mots à dire, Emilie me disant qu'elle a eu peur ou quelque chose comme cela. J'en arrive à mon frère, je me dis qu'il me croira lui, on est quand même près l'un de l'autre, assez pour qu'il voit la vérité du moins. Mon père je n'arrive pas à déterminer sa réaction.
La psy me parle encore, je reviens à elle et essaie de me concentrer sur ses mots. Elle me fait remplir un petit questionnaire. Elle me dit d'y répondre sincèrement, de ne pas mentir, etc. Je prends le questionnaire. Je réponds aux questions et le lui remet. Elle regarde les réponses et dit que si j'ai dit vrai, il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter, mais je dois quand même aller au centre prévention suicide. Elle m'y emmène. On doit se dire quelque chose dans l'auto, mais je ne me souviens de rien. Juste que le trajet est long. Il me semble long en tout cas.
J'arrive au centre. Je débarque de l'auto, la psy aussi je crois. Je ne sais plus c'est vague.
J'entre dans le centre. Une madame m'accueille. Elle me dit que l'intervenante parle encore avec ma famille et me dit d'aller m'asseoir dans une petite salle à côté. Une genre de salle d'attente. C'est un cliché de salle d'attente. Petit, pleins de fenêtre, bien éclairé, des chaises, une petite table avec des revues. Je pourrais me croire chez le médecins. Je m'asseois. Je regarde autour de moi, c'est long. Je me remets à penser. J'ai le goût de pleurer. Ça l'a commencé chez la psy. Je respire et fixe dehors. C'est une bonne chose qu'il y est des fenêtres finalement. J'entends parler. C'est les murs qui ne sont pas assez épais, j'entend la conversation de ma famille avec l'intervenante. Je les écoutes. J'essaie plutôt, je ne comprends pas grand chose. Je me demande ce que je vais bien pouvoir leur dire.
Le temps passe, je me tanne d'écouter. J'ai mon sac d'école. J'ai un livre dedans, je lis. Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à me concentrer. Je ferme le livre. J'attends. Je ferme les yeux, mets ma tête dans mes mains, respire, et attends. C'est long. J'entends la porte s'ouvrir. Je redresse la tête et attends. Comme de raison on vient me chercher.
J'entre dans un petit bureau. L'intervenante me suit et ferme la porte. Elle me dit de m'asseoir. Je m'asseois. Elle s'assit à même le bureau. Ce qui fait qu'elle est plus haute que moi. Je dois relever la tête pour la regarder en lui parlant. C'est désagréable. Je ne l'aime pas.
***
Elle me montre la feuille. Je la reconnais. C'est des phrases que j'avais écrite auparavant. J'avais retrouvé les écrits et avais recopié ces phrases là. Elles étaient plus "noires". Ça m'avait étonné. J'avais jeté quelques uns des écrits et conservé les autres par la suite. C'est tellement idiot comme situation. Me retrouver dans un centre de prévention suicide pour des écrits datant de ... de quelle année déjà ? Je ne sais même plus. Je sais que les autres me le demanderont, je dois trouver. Rien à faire je ne sais plus. J'estime... J'invente peut-être. Je ne sais juste pas de quand ils datent. J'explique tout ça à la madame, en lui disant qu'ils datent de l'année estimée. Elle écoute, dit quelque chose. Je ne sais plus quoi. C'est n'importe quoi. Je suis tannée. Je me dis que la psy de l'école était bien finalement.
Elle se lève et me dit d'attendre, qu'elle va aller installer ma famille dans une autre salle, puis que je les y rejoindrai. Je suis à nouveau seule. Je souris. C'est drôle d'être là à ce moment là. Ils se sont trompés d'années. Je suis bien là, maintenant. Je sais que je ne suis pas proche du suicide. J'ai fait un hyper long cheminement par le passé pour en arriver là. J'ai oublié tout ce que je voulais oublier. Je ne veux pas avoir à me le rappeler simplement pour les rassurer. Je suis bien, c'est ce qui importe.
La madame revient, je me lève, la suis. On fait juste d'aller dans le local d'à côté. J'entre.
Ils sont tous là. Ils ont tous les larmes aux yeux. Même Dan et mon père. C'est bizarre. Du coup, je perds le petit peu de sourire que j'avais retrouvé. Comment être bien dans un tel climat. C'est lourd, c'est horrible, il n'y a pas plus inconfortable. Je m'assois sur ma chaise et essais de trouver une position confortable. Peine perdue, ce n'est pas la chaise qui est inconfortable, mais l'ambiance, la pièce. Tout ça. Voir ma famille devant moi, pleurer pour cette histoire, c'est encore plus dur que je ne l'avais imaginé.
Je leur conte l'histoire. Celle que j'ai dit à la psy, puis à l'intervenante. Je me tais. Je les regarde et attends. Ma mère, comme prévue, est en larmes, elle cherche ses mots. Elle finira bien par simplement me dire je t'aime... Plusieurs fois, ne trouvant pas autre chose à dire. Comme prévu, ma soeur me dit qu'elle a eu vraiment peur et qu'elle m'aime. Toujours tel que prévu, Karine est sans voix. Cependant, elle semble tellement bouleversée, c'est fou. Je n'avais pas imaginé que l'impact serait si grand. Mon frère et mon père après cette première version hésite à me croire ou non. Ils me disent tous deux qu'ils m'aiment.
À quelque part je ressens une certaine fierté d'avoir réussi à deviner toutes leurs réactions. La situation me fait rire malgré tout, même si j'ai envie de pleurer en même temps.
C'est drôle, faire tout ça pour au final les entendre me dire qu'ils m'aiment. J'avais pas besoins de passer par toutes ses émotions et cette journée de fou pour le savoir!
Ils me posent des questions. Je leur réponds. Du mieux que je peux. Le problème c'est que souvent je ne sais pas la réponse. Mais ils en veulent une tout de même. Je remplis les trous du mieux que je peux. Ma mère me dit qu'elle veut voir les textes. Je lui dit que je lui montrerai. Mais je ne sais pas vraiment si je le pourrai. Premièrement, car je me souviens en avoir jeté quelques uns. Ensuite, car ceux qui ont survécu à la phase "poubelle" n'ont pas à être lu par autre que moi. Mais ça la rassure de se dire qu'elle verra les textes. Je dis donc que je lui montrerai. Je me doute bien que je ne lui montrerai probablement jamais. Mais bon.
Ils disent à mon frère de prendre soin de moi, de faire son rôle de grand frère. Il dit ok, mais je sens que pour lui la question est déjà réglée. Il me croit. Ça fait du bien. Il reste sûrement un doute. Mais c'est normal. Il me croit tout de même plus que les autres. Ça me va.
On parle sûrement encore un peu, mais c'est sans importance et je ne m'en souviens pas. On s'en va. Ma mère aimerait que j'aille à l'appart avec elle. Je me fous bien de où j'irai. Je ne pense déjà plus qu'au festifilm.
Je vais donc à l'appart. Ma mère me parle. Seule à seule. J'essaie vraiment de me souvenir de ce qu'elle m'a dit. Mais je ne sais plus. Je n'écoutais pas vraiment. Je n'aime pas les longs speach. Dans le fond tout ce qu'elle essaie de me dire c'est qu'elle m'aime. Mais elle ne trouve pas les mots. Elle voudrait dire plus que cela. Je m'assois devant elle, la regarde et attends, acquiessant quand il le faut, pour lui signifier que je l'écoute, même si ce n'est pas vraiment le cas. J'ai pas besoin de tout ce qu'elle me dit, je sais tout ça. J'aurais le goût de simplement lui dire, lui crier que j'aime la vie et que je n'ai pas l'intention de me suicider. Mais c'est inutile, il faudra plus que cela. Du temps surtout, beaucoup de temps. Je le sens.
Le soir arrive. Je soupe. Je me prépare et vais au séminaire pour le festifilm.
***
Je suis heureuse d'être là. Enfin de quoi de bien dans ma journée. On va présenter mon film. On va peut-être gagner un prix. Ce serait bien. J'ai hâte. Il y a du monde, mais pas mes ami(e)s. Je suis fatiguée, je me demande comment je vais faire pour "toffer" la soirée. J'ai encore le goût de pleurer. Même si c'est réglé, que je sais que tout va bien aller ensuite. Mais c'est le trop plein d'émotions. J'ai pas pu le déverser encore.
Finalement Drée arrive. Elle me demande pourquoi je suis partie tantôt durant le cours. Qu'est-ce qu'il y a. Ils se sont tous posé la question. Je lui compte l'histoire. Avec plus ou moins de détails. Après avoir tout entendu elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire et de rire un peu. Ça fait du bien. Je me rends compte que ça me préoccupe un peu trop. C'est vrai que c'est drôle tout de même.
Par la suite je compte l'histoire à d'autres amies. Anna me pose des questions. Je lui réponds, sincèrement à elle. Je porte attention à ce qu'elle me dit, contrairement à tous ceux qui m'ont posé des questions sur le sujet plus tôt dans la journée. Je ne sais pas qu'est-ce qu'il y a de différents dans ses questions. Elles ne sont pas stupides et inutiles. Je l'écoute et lui répond. Il y a d'autres monde aussi. Je leur compte. Assez de fois pour être déjà écoeurée d'en parler et vouloir passer à autre chose.
Le festifilm commence, notre film passe en dernier. C'est pas grave, c'est que c'est le meilleur. Ils ont gardé le meilleur pour la fin! J'écoute les autres films. Ils sont bons. Je suis agréablement surprise par la qualité des films que les autres ont fait. Notre film passe. Je le regarde et me remémore la phase de création du film, l'écriture, le story-board, le tournage, le montage. Tous pleins d'anecdotes à travers cela.
La morale du film, est joyeuse. Il dit en quelque sorte comment être heureux. C'est drôle. Ça me fait penser à ma journée. En plus c'est moi qui a trouvé cette fin. Ils verront bien qu'on ne peut pas faire une belle fin pleine d'espoir comme celle-là si on est suicidaire. Mais je n'y pense pas trop, j'apprécie notre travail.
Finalement ils déterminent les gagnant. On ne gagne pas le prix du meilleur film. Mais on gagne celui du meilleur scénario. Ça me va. On a fait un bon film. Moi je le sais.
Je reviens chez moi et me couche enfin. Il était temps.

janvier 12, 2009

Suite des annecdotes du provincial

Alors que je sors de la douche le matin avec mes pantalons rouges (oui, j'aime mes pantalons rouges ok !?)

Kayla : Eille val, t'étais sensé t'habiller en sortant de la douche ! Pas remettre ton pyjama !

***

Avec les Poirier (qui vous ont été présentées dans le post d'hier), après que ça fasse 45 millions de fois que Kayla, Rox ou Myriam m'ait appelé Hi-Do.

R. - Mais tu t'appelles pas Valérie toi ?
Moi - Ouin, je sais.
Kay, Rox, Mi - AHAHAHAHAHA!!!

***

Les poirier venant nous rendre visite la veille de notre départ, après leur game que j'ai regardé, mais que le reste de mon équipe (oui l'équipe m'appartient... (ahem...)) n'avait pas regardé.

M. - Eille, ce gilet là était resté dans le vestiaire, c'est pas à nous pis vous êtes la seule autre équipe à l'avoir je crois, puis y'était où vos cases, c'est pas à l'une de vous ?
Myriam - A... Je crois que c'est à moi. Merci.
Rox - Eille, on a suivi votre game sur le net. C'est plate que vous ayiez perdu. Avez-vous bien joué?
M. - Ouais, pas trop mal j'crois.
R. - Bin demandez à Hi-Do, elle a regardé toute la game !
Kayla vraiment heureuse - Eille ! T'as dit Hi-Do !

***

Au départ d'un gars qui était venu dans notre chambre la veille de notre départ. (Le chanceux!)

Lui - Bye les filles. Bye Kayla, Rox, Miriam, Hi-do.
Kayla Sautant de joie- Eille ! y'a aussi dit Hi-do !

***

Durant une game, alors que Rox se prépare à tirer sa pierre. Kayla lui demande pourquoi elle joue ce jeu là. Rox lui explique et Kayla abdique en se disant que le jeu de Rox est le bon.

Kayla - A, ok! t'as raison, "belle" argument.
Rox. se prépare à lancer sa pierre.
Kayla - "Belle" argument ou beau argument? Eille argument, c'est masculin? Fak, c'est beau argument?
Moi - Ouais, c'est masculin, mais tu peux dire bel pareil.
Rox, en lançant sa pierre - Ouais, bel, B-E-L.
Kayla,En commençant à brosser - A ok!

***

janvier 11, 2009

Annecdotes du provincial.

Nous (les filles avec qui je joue et moi) sommes à l'hôtel, en compagnie des gars qui joue avec Jean-Benoit.

Un des gars : Eille, si vous voulez allez jouer au pool là, c'est gratuit.
Nous 4 : Eeee... Elle était pas payante la table de pool ?
Le même gars : Ouais, mais je l'ai arrangée.

***

Les filles revenant de la piscine où je n'étais pas allée.

- Wow ! C'était vraiment le fun, on a fait de la nage synchronisé.
- C'est vraiment beau, tu devrais venir nous voir, t'aimerais ça!

(Évidemment, j'y suis allée)

***

En visite chez les Poirier (une des équipes féminines avec qui on est en compétition, composée de M. R. K. et m.), enfin, pas chez eux, mais à leur chambre d'hôtel vous l'aurez compris.

R. - Eille tu veux tu un biscuit ? Ils sont vraiment bons. Regarde la boite Bin... sont périmés depuis 2 jours... mais sont bons pareils.
K. - Sté, au pire si t'es malade tu diras qu'on t'a empoisonnée!
R. - Sont tout mous en plus, sont vraiment bons, même s'ils sont périmés.
On me donne un biscuit
Moi - Eeee, t'es sûre qu'ils sont mous?
R. - En prenant une bouché Fuck ! sont rendus bin dur... Bien, ils étaient bons...
K. - Ce doit être la chambre qui leur a volé leur humidité!
m. - Ouin, c'est plus humide qu'hier en tout cas.
M. - C'est ça ou bien la douche que je viens de prendre hein....

(Notez que je n'ai peut-être pas fait interagir les bonnes personnes au bon moment, si les personnes concernées lisent, ce dont je doute un peu tout de même, pardonnez-moi de ne pas vous faire parler au bon moment.)

***