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janvier 13, 2009

Ce texte a été écrit du 26 au 28 février 2008. (Je ne l'ai pas écrit sous un seul jet, vu la longueur du texte, vous comprendrez pourquoi.) Je le trouve beau et c'est un texte que j'adore pour le style d'écriture que j'y ai emprunté, pour la façon dont je l'ai écrit. Je trouve dommage que l'évènement que j'y conte m'empêche de vous le montrer. Je vois pas pourquoi il le devrait d'ailleurs. Alors je vous le montre. C'est vraiment un de mes textes que je préfère pour des tonnes de raisons.

Parce que j'ai envie d'écrire cela

Ça fera bientôt un an. Ça fera un an en mai pour vrai. Je ne sais même plus la date, j'ai jamais été forte dans les dates. À la fois une des plus belles et des plus horribles journées de ma vie. On dirait que mon cerveau a séparé la journée en deux d'ailleurs. Il a fallu que j'y pense longuement pour me rappeler que ces deux événements faisaient parti de la même journée. C'est peut-être mieux ainsi. J'ai eu tellement d'émotions cette journée là. Autant les séparer en deux lorsque j'y repense. Je n'ai pas encore été capable de conter ma vraie version des faits. En y mettant mes émotions, mes pensées, en m'investissant réellement dedans, en disant réellement tout ce qui m'a passé par la tête. Je l'ai conté pleins de fois. Mais c'était machinal, dire ce qui ce devait d'être dit pour qu'ils comprennent, sans y mettre trop d'émotions, faire juste le nécessaire. Je ne voulais pas replonger dans cette journée. Je ne voulais pas qu'ils sachent vraiment comment j'ai traverser ça. Je crois que certains auraient eu peur. Je crois qu'il aurait été beaucoup plus dur pour ma mère, et même pour mon père de passer par dessus si je leur avait dit ma vraie version des faits.
Mais aujourd'hui je suis prête à replonger dedans et à m'investir réellement. À dire ce que je pense réellement et non ce que je crois qu'ils veulent entendre. Je veux le faire, j'en ai besoins. J'y pense encore trop. Je dois tourner la page moi aussi.
Je ne sais pas par où commencer, je vais essayer de commencer au début. Désolé si ça vient tout croche. C'est que ça vient du coeur. Le coeur se fout de l'ordre des choses.
C'était une journée de cours. Elle était spéciale cette journée. Pas pour la journée elle-même, mais parce que le soir il devait y avoir quelque chose de spécial. C'était la présentation de notre film, mon film. On avait tellement travaillé dessus. J'avais hâte de le montrer à ma famille, mes amis et tous les autres. J'avais hâte qu'on me dise que ce que j'avais fait était bon. J'ai pas arrêter de penser à ce qui s'en venait. Je me disais sans cesse : "ce soir, 19h00". Je ressentais alors un mélange de peur et d'espoir, peut-être même de l'adrénaline et un certain stress, un bon stress.
J'étais à un de mes cours. J'aimerais vous dire les heures, quel cours c'était. Étions-nous le matin, le midi ou l'après-midi ? Je n'en sais rien, mon cerveau n'a rien retenu de tout ça. J'avais sûrement d'autre chose à penser. Mais disons, comme ça, que c'était le cours en revenant du dîner.
C'était mon cours d'art com. Celui dans le cadre duquel nous avions fait le film. Mon frère était avec moi dans ce cours. Le cours était commencé depuis un bon bout déjà. Soudainement quelqu'un parle dans le haut-parleur. C'est pour mon frère. La secrétaire l'appelle. Je me dis que ça doit être le directeur pour une de ces conneries qu'il a fait. Je ris un peu et le regarde sortir. Il a l'air de se demander ce qu'il a encore fait lui aussi. Quelques minutes plus tard il revient en classe. Il ne dit rien, va à son bureau, loin du mien cette journée-là, prend ses affaires et se prépare à s'en aller. Je le regarde faire et essaie de comprendre. Il a l'air de m'éviter, mais en sortant il n'a pas vraiment le choix de passer près de moi. Je lui demande clairement qu'est-ce qui se passe, où il va. Mais il ne répond rien. Non, il dit de quoi, mais ça n'a aucun sens, c'est n'importe quoi. Il ne semble pas vouloir me le dire, ou ne pas trop savoir lui non plus ce qui se passe. Je suis curieuse, j'aimerais savoir ce qui se passe. Je m'inquiète même un peu pour mon frère. Mais quelques minutes après, on m'appelle aussi. Je vais voir. J'arrive au bureau de la secrétaire. Il y a la psychologue de l'école, je la reconnais. Il y avait d'autres personnes aussi, mais c'est la seule dont je me souvienne. Elle me demande si je sais ce qui se passe. J'ai le goût de lui crier après, de lui dire que je ne sais pas, que je ne suis pas devin, que je veux savoir où est mon frère, que je veux savoir ce que je fais là dans le hall d'entrée à parler avec la psy de l'école alors que j'ai cours, mais je réponds doucement que je ne sais pas et j'attends qu'elle continue. Mon coeur bat fort, je n'ai aucune idée de ce qu'elle va dire, mais je sens que c'est important. Alors j'attends.
À partir de là je ne suis pas sûre de l'ordre des choses. Je vais essayer de faire de mon mieux, mais il y aura sûrement des erreurs.
Ça me semble une éternité, mais ça ne dure qu'une seconde. Elle me dit que ma soeur a trouvé une feuille. Une feuille que j'avais écrite et qui parlait de suicide. Elle avait eu peur et a contacté prévention suicide. Ma famille est là. Je dois aller aller dans le bureau de la psy. Elle doit me voir, puis après on verra.
Je retourne en classe chercher mes affaires. La psy doit sûrement m'accompagner à ce moment là. Je ne sais plus. Mais j'entre en classe et prend tous mes trucs les mets dans mon sac à dos. Je suis stressée, j'ai peur, je ne comprends rien. C'est ce qui domine le plus, l'incompréhension. Drée me demande si ça va et qu'est-ce qui se passe. Elle vient de voir mon frère et moi partir, elle doit s'en poser des questions elle aussi. Elle doit voir que je suis préoccupée. J'essaie de ne rien faire parraître. Je lui dit que ça va. Que ce serait long à expliquer, que je lui dirai tout plus tard. Je sors de la classe. Rejoins la psy à l'extérieur et marche vers son bureau. À ce moment, je crois, tout ça me dépasse tellement que j'en ai le goût de pleurer. Je sais que je ne pense pas au suicide. Je ne sais pas ce que ma soeur a trouvé, mais je sais que ça ne peut pas être quelque chose de récent. J'ai peut-être déjà pensé au suicide, mais ce qui est sûre c'est que ça fait longtemps. Que je n'ai pas le goût de parler de ça. Et surtout que je ne crois pas que cela ait déjà été sérieux. Pas assez pour qu'ils se dérangent tous et s'inquiètent aussi longtemps en tout cas! Mais j'y vais, je sais que je n'ai pas le choix. De toute façon, si je refuse d'y aller ils continueront de se faire des idées de me croire suicidaire. J'ai pas le choix d'y aller, d'embarquer dans leur "jeu" et d'essayer de leur faire comprendre que je ne pense pas au suicide, et que je suis sincère en le disant.
***
Je rentre dans le bureau. J'étais déjà passée devant, je n'avais jamais pensé que j'y entrerais un jour parce qu'on me croirait suicidaire. Je m'assoies sur un fauteuil rouge. Peut-être qu'on est sensé y être plus à l'aise et plus confortable, mais moi, je ne le suis pas. La psy me pose d'autres questions. Je tente de lui répondre du mieux que je peux. Je suis fatiguée, je suis déjà tannée de parler de cela. J'aimerais partir, aller loin. Je sens approcher le moment où je devrai faire face à ma famille et ça me fait peur. Pas que j'aie de quoi à me reprocher, mais j'imagine déjà leur réaction et je n'ai pas le goût de voir cela. J'imagine ma mère en larmes me dire qu'elle m'aime, n'arrivant pas à dire autre chose que cela, Karine ne trouvant pas les mots à dire, Emilie me disant qu'elle a eu peur ou quelque chose comme cela. J'en arrive à mon frère, je me dis qu'il me croira lui, on est quand même près l'un de l'autre, assez pour qu'il voit la vérité du moins. Mon père je n'arrive pas à déterminer sa réaction.
La psy me parle encore, je reviens à elle et essaie de me concentrer sur ses mots. Elle me fait remplir un petit questionnaire. Elle me dit d'y répondre sincèrement, de ne pas mentir, etc. Je prends le questionnaire. Je réponds aux questions et le lui remet. Elle regarde les réponses et dit que si j'ai dit vrai, il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter, mais je dois quand même aller au centre prévention suicide. Elle m'y emmène. On doit se dire quelque chose dans l'auto, mais je ne me souviens de rien. Juste que le trajet est long. Il me semble long en tout cas.
J'arrive au centre. Je débarque de l'auto, la psy aussi je crois. Je ne sais plus c'est vague.
J'entre dans le centre. Une madame m'accueille. Elle me dit que l'intervenante parle encore avec ma famille et me dit d'aller m'asseoir dans une petite salle à côté. Une genre de salle d'attente. C'est un cliché de salle d'attente. Petit, pleins de fenêtre, bien éclairé, des chaises, une petite table avec des revues. Je pourrais me croire chez le médecins. Je m'asseois. Je regarde autour de moi, c'est long. Je me remets à penser. J'ai le goût de pleurer. Ça l'a commencé chez la psy. Je respire et fixe dehors. C'est une bonne chose qu'il y est des fenêtres finalement. J'entends parler. C'est les murs qui ne sont pas assez épais, j'entend la conversation de ma famille avec l'intervenante. Je les écoutes. J'essaie plutôt, je ne comprends pas grand chose. Je me demande ce que je vais bien pouvoir leur dire.
Le temps passe, je me tanne d'écouter. J'ai mon sac d'école. J'ai un livre dedans, je lis. Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à me concentrer. Je ferme le livre. J'attends. Je ferme les yeux, mets ma tête dans mes mains, respire, et attends. C'est long. J'entends la porte s'ouvrir. Je redresse la tête et attends. Comme de raison on vient me chercher.
J'entre dans un petit bureau. L'intervenante me suit et ferme la porte. Elle me dit de m'asseoir. Je m'asseois. Elle s'assit à même le bureau. Ce qui fait qu'elle est plus haute que moi. Je dois relever la tête pour la regarder en lui parlant. C'est désagréable. Je ne l'aime pas.
***
Elle me montre la feuille. Je la reconnais. C'est des phrases que j'avais écrite auparavant. J'avais retrouvé les écrits et avais recopié ces phrases là. Elles étaient plus "noires". Ça m'avait étonné. J'avais jeté quelques uns des écrits et conservé les autres par la suite. C'est tellement idiot comme situation. Me retrouver dans un centre de prévention suicide pour des écrits datant de ... de quelle année déjà ? Je ne sais même plus. Je sais que les autres me le demanderont, je dois trouver. Rien à faire je ne sais plus. J'estime... J'invente peut-être. Je ne sais juste pas de quand ils datent. J'explique tout ça à la madame, en lui disant qu'ils datent de l'année estimée. Elle écoute, dit quelque chose. Je ne sais plus quoi. C'est n'importe quoi. Je suis tannée. Je me dis que la psy de l'école était bien finalement.
Elle se lève et me dit d'attendre, qu'elle va aller installer ma famille dans une autre salle, puis que je les y rejoindrai. Je suis à nouveau seule. Je souris. C'est drôle d'être là à ce moment là. Ils se sont trompés d'années. Je suis bien là, maintenant. Je sais que je ne suis pas proche du suicide. J'ai fait un hyper long cheminement par le passé pour en arriver là. J'ai oublié tout ce que je voulais oublier. Je ne veux pas avoir à me le rappeler simplement pour les rassurer. Je suis bien, c'est ce qui importe.
La madame revient, je me lève, la suis. On fait juste d'aller dans le local d'à côté. J'entre.
Ils sont tous là. Ils ont tous les larmes aux yeux. Même Dan et mon père. C'est bizarre. Du coup, je perds le petit peu de sourire que j'avais retrouvé. Comment être bien dans un tel climat. C'est lourd, c'est horrible, il n'y a pas plus inconfortable. Je m'assois sur ma chaise et essais de trouver une position confortable. Peine perdue, ce n'est pas la chaise qui est inconfortable, mais l'ambiance, la pièce. Tout ça. Voir ma famille devant moi, pleurer pour cette histoire, c'est encore plus dur que je ne l'avais imaginé.
Je leur conte l'histoire. Celle que j'ai dit à la psy, puis à l'intervenante. Je me tais. Je les regarde et attends. Ma mère, comme prévue, est en larmes, elle cherche ses mots. Elle finira bien par simplement me dire je t'aime... Plusieurs fois, ne trouvant pas autre chose à dire. Comme prévu, ma soeur me dit qu'elle a eu vraiment peur et qu'elle m'aime. Toujours tel que prévu, Karine est sans voix. Cependant, elle semble tellement bouleversée, c'est fou. Je n'avais pas imaginé que l'impact serait si grand. Mon frère et mon père après cette première version hésite à me croire ou non. Ils me disent tous deux qu'ils m'aiment.
À quelque part je ressens une certaine fierté d'avoir réussi à deviner toutes leurs réactions. La situation me fait rire malgré tout, même si j'ai envie de pleurer en même temps.
C'est drôle, faire tout ça pour au final les entendre me dire qu'ils m'aiment. J'avais pas besoins de passer par toutes ses émotions et cette journée de fou pour le savoir!
Ils me posent des questions. Je leur réponds. Du mieux que je peux. Le problème c'est que souvent je ne sais pas la réponse. Mais ils en veulent une tout de même. Je remplis les trous du mieux que je peux. Ma mère me dit qu'elle veut voir les textes. Je lui dit que je lui montrerai. Mais je ne sais pas vraiment si je le pourrai. Premièrement, car je me souviens en avoir jeté quelques uns. Ensuite, car ceux qui ont survécu à la phase "poubelle" n'ont pas à être lu par autre que moi. Mais ça la rassure de se dire qu'elle verra les textes. Je dis donc que je lui montrerai. Je me doute bien que je ne lui montrerai probablement jamais. Mais bon.
Ils disent à mon frère de prendre soin de moi, de faire son rôle de grand frère. Il dit ok, mais je sens que pour lui la question est déjà réglée. Il me croit. Ça fait du bien. Il reste sûrement un doute. Mais c'est normal. Il me croit tout de même plus que les autres. Ça me va.
On parle sûrement encore un peu, mais c'est sans importance et je ne m'en souviens pas. On s'en va. Ma mère aimerait que j'aille à l'appart avec elle. Je me fous bien de où j'irai. Je ne pense déjà plus qu'au festifilm.
Je vais donc à l'appart. Ma mère me parle. Seule à seule. J'essaie vraiment de me souvenir de ce qu'elle m'a dit. Mais je ne sais plus. Je n'écoutais pas vraiment. Je n'aime pas les longs speach. Dans le fond tout ce qu'elle essaie de me dire c'est qu'elle m'aime. Mais elle ne trouve pas les mots. Elle voudrait dire plus que cela. Je m'assois devant elle, la regarde et attends, acquiessant quand il le faut, pour lui signifier que je l'écoute, même si ce n'est pas vraiment le cas. J'ai pas besoin de tout ce qu'elle me dit, je sais tout ça. J'aurais le goût de simplement lui dire, lui crier que j'aime la vie et que je n'ai pas l'intention de me suicider. Mais c'est inutile, il faudra plus que cela. Du temps surtout, beaucoup de temps. Je le sens.
Le soir arrive. Je soupe. Je me prépare et vais au séminaire pour le festifilm.
***
Je suis heureuse d'être là. Enfin de quoi de bien dans ma journée. On va présenter mon film. On va peut-être gagner un prix. Ce serait bien. J'ai hâte. Il y a du monde, mais pas mes ami(e)s. Je suis fatiguée, je me demande comment je vais faire pour "toffer" la soirée. J'ai encore le goût de pleurer. Même si c'est réglé, que je sais que tout va bien aller ensuite. Mais c'est le trop plein d'émotions. J'ai pas pu le déverser encore.
Finalement Drée arrive. Elle me demande pourquoi je suis partie tantôt durant le cours. Qu'est-ce qu'il y a. Ils se sont tous posé la question. Je lui compte l'histoire. Avec plus ou moins de détails. Après avoir tout entendu elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire et de rire un peu. Ça fait du bien. Je me rends compte que ça me préoccupe un peu trop. C'est vrai que c'est drôle tout de même.
Par la suite je compte l'histoire à d'autres amies. Anna me pose des questions. Je lui réponds, sincèrement à elle. Je porte attention à ce qu'elle me dit, contrairement à tous ceux qui m'ont posé des questions sur le sujet plus tôt dans la journée. Je ne sais pas qu'est-ce qu'il y a de différents dans ses questions. Elles ne sont pas stupides et inutiles. Je l'écoute et lui répond. Il y a d'autres monde aussi. Je leur compte. Assez de fois pour être déjà écoeurée d'en parler et vouloir passer à autre chose.
Le festifilm commence, notre film passe en dernier. C'est pas grave, c'est que c'est le meilleur. Ils ont gardé le meilleur pour la fin! J'écoute les autres films. Ils sont bons. Je suis agréablement surprise par la qualité des films que les autres ont fait. Notre film passe. Je le regarde et me remémore la phase de création du film, l'écriture, le story-board, le tournage, le montage. Tous pleins d'anecdotes à travers cela.
La morale du film, est joyeuse. Il dit en quelque sorte comment être heureux. C'est drôle. Ça me fait penser à ma journée. En plus c'est moi qui a trouvé cette fin. Ils verront bien qu'on ne peut pas faire une belle fin pleine d'espoir comme celle-là si on est suicidaire. Mais je n'y pense pas trop, j'apprécie notre travail.
Finalement ils déterminent les gagnant. On ne gagne pas le prix du meilleur film. Mais on gagne celui du meilleur scénario. Ça me va. On a fait un bon film. Moi je le sais.
Je reviens chez moi et me couche enfin. Il était temps.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'étais à bout de souffle à la fin de la lecture! J'aime bien ton style d'écriture, les phrases courtes donnent une rythme effréné au texte, l'utilisation du Je est parfaite et donne une dimension très intime et humaine au texte. J'ai été capable de me mettre dans ta peau.

/analyse littéraire

En tout cas, on peut dire que ça été une journée complètement étourdissante et lourde en émotions! Je peux bien croire que ton cerveau l'ai séparée en deux, il y a assez d'action pour au moins 2 jours... sinon 3. Et dire que toutes ces problèmes sont partis d'un simple morceau de papier! Pauvre ta famille... ayant une mère aussi, j'imagine très bien l'état dans lequel la tienne devait être! Elles nous aiment peut-être un peu trop. =P

Il n'y a pas grand chose d'autre à dire que merci d'avoir partagée ta belle histoire. =)