Le fin de semaine passé, je suis allée en Gaspésie avec Daniel, mon père et sa blonde pour faire de la randonné dans le parc dont j'ai oublié le nom, faire le mont Albert. On dormait dans un petit chalet plutôt rustique, mais qui avait tout de même deux étages; 1 lit double et 1 lit simple en bas et 1 lit simple en haut (c'était tout ce que le second étage contenait). Une lutte chaudement disputée entre Daniel et moi détermina l'occupant du lit d'en haut : Moi !
Fière de ma victoire, je montai immédiatement avec mes bagages et mon oreiller afin de "marquer mon territoire" et d'assurer mon bien. Daniel, un peu jaloux, mange bruyamment quelques sucreries pour bien me faire réaliser que si j'en veux, je devrai descendre. Qu'à cela ne tienne, je ne veux pas prendre ce risque, je m'arme donc d'une expression de pitié pour tenter de m'attirer ses faveurs afin qu'il me lance les gâteries tant convoitées. Évidemment, puisqu'il m'en veut toujours ma pitié ne le touche pas et il refuse catégoriquement.... Tout juste avant de se raviser et de déclarer avec l'air de l'homme qui voit venir l'heure de sa revanche et de son triomphe : "Attends, ne descend pas, je vais t'en donner!" Trop heureuse pour être méfiante, je reste étendue sur mon lit attendant qu'il me lance un gâteau, pendant ce temps Daniel se lève, ne prends pas de gâteau, approche de l'échelle permettant l'accès à l'étage suppérieur (c'est à ce moment que je comprends le plan diabolique de mon frère, mais il est déjà trop tard) et pousse cette-dernière (qui n'était pas cloué, mais seulement accotée) loin du plancher de l'étage; en d'autres mots : je ne peux plus descendre, je suis prisonnière de mon territoire difficilement gagné.
J'ai beau m'étirer, essayer avec mes pieds plutôt que mes mains (ayant ainsi une plus grande portée), l'échelle est inaccessible. La fierté décide de changer de côté et se lit maintenant sur le visage de celui qui fut le perdant seulement quelques minutes plus tôt, alors que le mien s'emplit de résignation. L'homme cruel tout en bas refuse de me rendre l'échelle et encore moins de me donner à manger. Je crains de devoir rester là encore longtemps.
Heureusement, encore quelques minutes plus tard, mon père et sa blonde entrent à leur tour et après s'être aussi moqués de ma situation, me rendent ma liberté.
août 07, 2009
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3 commentaires:
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha!!!
Hahaha ton frère me surprendra toujours! J'aime bien t'imaginer prise au piège! Mais il était vraiment trop haut pour que tu saute en bas?!? A moins que je n'ai pas compris le principe du lit haha mais bon!
Non, j'aurais pu sauter, mais j'allais faire de la marche en montagne le lendemain, puis j'avais pas trop envie de risquer de me blesser juste avant pour une connerie du genre !
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