Elle déjeunait toujours à la maison. Ce matin elle avait décidé de changer et d'aller au petit resto du coin. Elle s'assit à la terrasse. C'est là qu'elle le vit. Il courrait. Elle se rappelait qu'il courait toujours le matin. Elle se souvenait de son souffle saccadé et de son corps chaud d'avoir tant couru. Elle se revit dans ses bras, si accueillants, si grands, si forts. Elle aurait voulu lui parler, le saluer, lui dire à quel point il était beau, mais elle l'avait regardé passer et lui avait fait un signe de tête comme quoi elle le reconnaissait. Il avait sourit, ses lèvres s'étaient entrouvertes et ses yeux pétillaient. Il respirait la joie. Elle aurait voulu lui sauter dans les bras, l'embrasser, lui souffler "je t'aime" dans le creux de l'oreille, mais elle n'en fit rien.
À tous les matins il courrait jusqu'à la rivière et revenait, il empruntait toujours les mêmes chemins. Ce matin, pour aucune raison précise, il avait décider de changer son trajet. Il avait tourné à droite, vers le centre-ville. C'est là qu'il la vit. Elle était assise à un petit café qu'il n'avait jamais remarqué auparavant. Il aurait voulu s'asseoir à sa table, la regarder sans rien dire, se souvenir à quel point ils étaient bien ensemble. Il aurait voulu lui prendre la main et l'inviter à danser comme la première fois. Il ne vit pas son hochement de tête, mais souriait à se remémorer cette première rencontre et toutes celles qui avaient suivies. Elle avait un air paisible et semblait heureuse. Il n'osa pas s'approcher de peur de troubler son bonheur.
Elle se leva, régla l'addition et partit. Il continua sa route.
À tous les matins il courrait jusqu'à la rivière et revenait, il empruntait toujours les mêmes chemins. Ce matin, pour aucune raison précise, il avait décider de changer son trajet. Il avait tourné à droite, vers le centre-ville. C'est là qu'il la vit. Elle était assise à un petit café qu'il n'avait jamais remarqué auparavant. Il aurait voulu s'asseoir à sa table, la regarder sans rien dire, se souvenir à quel point ils étaient bien ensemble. Il aurait voulu lui prendre la main et l'inviter à danser comme la première fois. Il ne vit pas son hochement de tête, mais souriait à se remémorer cette première rencontre et toutes celles qui avaient suivies. Elle avait un air paisible et semblait heureuse. Il n'osa pas s'approcher de peur de troubler son bonheur.
Elle se leva, régla l'addition et partit. Il continua sa route.
2 commentaires:
Wow!! J'adore!! C'est fou comme ce qu'on pense et ce qu'on veut est parfois si différent, les 2 ont agis pour le bien de l'autre sans toutefois penser vraiment ce que eux avaient envie. Je sais pas si c'est clair, mais moi je me comprend hahaha
Très beau texte val! Deux petits changements de routine auraient pu créer quelque chose de merveilleux, mais l'attention n'était pas là, ils étaient chacun dans des souvenirs!
P.S. Merci evelyne, ton commentaire m'a fait comprendre que je lisais pas comme faut!
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